Ca y est, les vacances sont finies pour moi et ce blog va enfin reprendre ! Pour me faire pardonner de ma longue absence, j’ai pleiiiin de choses à partager ^^
Pour ceux qui ne le savaient pas, début Juillet je me suis envolée une semaine sur l’île de Santorin, dans les Cyclades, avec Chéri et ses parents. Ce voyage nous avait justement été offert par eux en cadeau de Noël (héhé !)
Par où commencer ? Je vais essayer d’être brève et de tout faire tenir sur un seul article. Pour résumer, c’était GENIAL.
La Grèce, c’est ce vieux pays à l’autre bout de l’Europe, où la frontière avec l’orient se sent déjà si bien. Les paysages, les habitants, les bâtiments, tout est pétri de légendes et de mythes, et sur Santorin celui qui se raconte le plus c’est celui de l’Atlantide, dont l’île serait l’origine.
Imaginez une île en croissant de lune, entourée d’îlots comme des miettes de terre autour d’une immense caldeira, formant comme une mer intérieur d’un bleu intense. Et au centre, le cratère et ses îlots de lave, Néa et Palea Kameni (la nouvelle et l’ancienne Brûlée, en Grec.)
Nous logions sur la pointe sud de l’île principale, Thira, dans un petit hôtel familial d’où nous avons rayonné pour découvrir l’archipel. Le mieux pour ce genre de destination est de louer un véhicule. Sur Santorin, les quads et les scooters (sans casque) ont du succès mais nous avons préféré louer une petite voiture pour être à l’aise. Et toutes nos journées ont été très occupées !
Nous sommes montés dans un bateau de pêche pour nous rendre sur des plages volcaniques de cendres blanches, de laves rouges et de pierres ponces noires, accessibles uniquement par la mer, et nous nous sommes baignés dans des eaux chaudes, calmes, presque turquoises et parmi les plus propres d’Europe.
Nous avons fait une excursion sur le volcan au centre de la caldeira, Nea Kameni. Paysages lunaires, fumerolles de souffre, soleil qui tape et sol brûlant, une expérience en soi. Nous nous sommes baignés dans une source d’eau chaude à proximité du cratère.
Nous avons visité le site ancien d’Akrotiri, ville antique Minoenne désertée à cause de l’éruption du volcan quelques 2000 ans avant notre ère, ainsi que les musées préhistoriques et archéologiques s’y rapportant. L’occasion de découvrir l’art Minoen et leurs célèbres fresques.
Nous avons improvisé à la fraîche une randonnée de Fira (la capitale) à Oia au nord de l’île par les chemins muletiers. Maisons immaculées, églises à dômes azurés, paysages de carte postale… Inoubliable.
Et puis il y a eu les monastères et les églises, car ici la Chrétienté Orthodoxe est partout. Le monastère du Prophète Elias, perché au plus haut sommet, et celui plus modeste mais reposant de Panagia Episkopi, le plus vieux de l’archipel (il date du 11eme siècle et est encore tout décoré de fresques Byzantines).
Il y a eu les Tavernas, ces petits restaurants familiaux où l’on mange de la moussaka et du poisson frais les pieds dans l’eau au son du Rébétiko, les pâtisseries Grecques au miel, les dégustations de produits locaux (tomates séchées, confitures de figues de barbarie, olives et raisins à l’huile, fromages de chèvres, vinsanto et les délicieuses feuilles de câpres dont je suis désormais accro)
Mais ce que j’ai préféré, c’est la capitale, Fira. Une ville blanche, accrochée à la falaise comme de l’écume au bord d’une vague. Ces petites rues tortueuses sont parcourues d’une foule disparate et parfois de mulets colorés qui aident à descendre et remonter l’interminable escalier pour descendre au port. Ses dômes bleus et ses moulins font tout son charme en journée mais à la nuit tombée, Fira s’illumine et devient le théâtre des plus beaux couchers de soleil du monde. On vient de loin pour encombrer les terrasses panoramiques de la ville et applaudir la fin du jour, le souffle coupé. Et les nuits sont douces, en Grèce…